Éducation alimentaire volume 2 !
Cette semaine, c’est la science qui démontre que l’éducation nutritionnelle seule n’est pas recommandée…
Les billets qui se rapportent à l’alimentation et à l’éducation au goût sont regroupés dans les chroniques alimentaires.
Retrouvez bibliographie commentée, schémas, prestations et autres avis concernant notre alimentation.
Ou proposez-moi d’autres sujets à explorer !
Éducation alimentaire volume 2 !
Cette semaine, c’est la science qui démontre que l’éducation nutritionnelle seule n’est pas recommandée…
Après mon article sur la sobriété et le zéro déchet, je me suis intéressée un petit peu à l’alimentation et à son côté maîtrisable… ou non !
Le hasard de la médiathèque me fait m’attaquer au sucre en premier lieu, mais c’est sans doute aussi l’aliment auquel je suis le plus sensible au point de vue gustatif. Culturellement, en bonne haut-savoyarde, je préfère le Comté au Nutella, donc cela m’est plus facile de m’interroger sur l’utilité du sucre, voire sur mon addiction. Et suite à la semaine du goût organisée par son lobby, voici mon avis sur le sucre… à vos commentaires ! Continuer la lecture de « Avec ou sans sucre ? »
Youhou, c’est bientôt la Semaine du Goût !
Une occasion en or pour proposer des activités, notamment samedi à l’Unikaz et lundi prochain dans une école.
Cette semaine me paraît être pertinente pour parler d’éducation alimentaire, pour améliorer un repas scolaire ou encore pour que nous prenions davantage conscience de nos sens lors d’au moins un repas… « Quelle belle initiative publique ! » me disais-je… Continuer la lecture de « Semaine du Goût et Lobbies agro-alimentaires »
Quelques précisions s’imposent concernant l’éducation alimentaire, qui regroupe plusieurs approches et disciplines (et donc métiers) et pas seulement l’approche santé via la nutrition !
Continuer la lecture de « L’éducation alimentaire, c’est quoi ? »
… ou l’importance de retrouver ses sensations de faim et de satiété.
En stage chez Croquarium, j’ai l’occasion d’entendre beaucoup parler d’alimentation et de m’interroger sur mes comportements alimentaires. Je vous partage une de mes interrogations sur cette (mauvaise?) éducation alimentaire et une (nécessaire?) rééducation de la plupart des adultes… Continuer la lecture de « À la recherche du point S… »
Pas facile de parler d’éducation au goût (ou d’éducation sensorielle) et de faire comprendre en quelques mots ce que les ateliers du goût représentent…
Je vais essayer de vous en décrire les grands principes et puis, un jour, je vous le ferai sans doute en vrai. Car l’éducation sensorielle à l’alimentation se fait à tout âge et pour tout public !
Si on parle du goût, on parle surtout d’apprendre à goûter, à déguster n’importe quel aliment, comme un œnologue. Et cela se fait avec les 5 sens. Pour les enfants, c’est leur nommer l’ouïe et leur faire imiter le bruit d’une pomme, d’une carotte ou d’une banane que l’on mange. Avec les adultes, c’est leur rappeler que manger produit des sons et qu’ils peuvent nous mettre en appétit, ou pas !
Les enfants aiment les pommes non pas parce qu’elles sont riches en fibres ou apportent des sucres. Ils les aiment car elles sont colorées, parfumées, croquantes, juteuses ou sucrées. Et puis quelques uns ne les aiment pas et c’est bien aussi !
Goût Nature reprend l’approche de Croquarium qui met en avant l’expérience comme moyen d’apprentissage et favorise le sensoriel plutôt que le cognitif. Et comme tous les goûts sont dans la nature, il est important d’accueillir et de respecter les variations de perceptions et les préférences et dégoûts de chacun. L’objectif d’un atelier du goût n’est pas que tous les enfants aiment le brocoli ou la betterave, mais que chacun l’ait exploré(e) avec ses sens. C’est un chemin vers l’affirmation de soi et le respect des différences.
Pour que cette expérience soit concluante, elle doit être faite dans un contexte agréable : calme, confiance, temps… Souvent l’inverse de la restauration scolaire !
L’exploration des aliments doit rester ludique et plaisante.
En aucun cas les éducateurs du goût favorisent un aliment ou en critiquent un autre. Ils contribuent seulement à élargir la culture alimentaire de chacun. Seule importe la perception sensorielle de chacun, et il n’y a pas de jugement à porter là-dessus !
L’éducation nutritionnelle, et notamment les aliments à favoriser, aller vers ou réduire, n’est qu’en filigrane des ateliers du goût. Parce que je n’ai jamais vu une vitamine traverser mon assiette ni du gluten me regarder méchamment depuis ma tartine. Parce que je suis convaincue qu’en étant éduqué au goût, on peut intuitivement manger équilibré et sain, sans injonctions diététiques.
Les ateliers du goût proposés par Goût Nature sont simplement proposés autour d’aliments sains (fruits, légumes, graines), bruts, locaux et de saison. En développant une certaine curiosité et un plaisir sensoriel autour des légumes, on contribue indirectement (mais plus durablement) à la bonne alimentation des participants !
Pour bien commencer cette année, je fais toujours de bonnes résolutions !
– Alors, bon, qu’est-ce-qu’on fait en 2016, Cortex ??
– La même chose que tous les ans, Minus, tenter de sauver le monde !!
Et là, je suis désolée, c’est encore nous qui allons devoir faire le sale boulot ! Ouais, parce que la COP 21, c’est comme après un conseil de coloc… Tout le monde a dit qu’il allait faire un effort, pis en fait, ben c’est toujours les mêmes qui font la vaisselle.
En substance, ils ont dit qu’il allaient essayer de se maintenir en-dessous de 2°C d’augmentation d’ici à 2100, et 1,5°C si possible ! Le même « si possible » que pour le footing hebdomadaire…
Avant 2100, 2016 donc… année de… la fournaise, avec de nouveaux records de température. Comme les gouvernements ont piscine, on bouge pour notre planète, pour notre île, pour notre famille, pour notre santé ! Rassurez-vous, ou pas, je serai là toute l’année pour vous rappeler vos bonnes résolutions. On commence avec ma Semaine « Alimentation Responsable »
Je petit-déjeune Nutella sans huile de palme (“noisette” pour ne pas la citer ou encore mieux Nocciatella bio !) et miel local, plutôt qu’un miel importé, sans doute frelaté s’il ne vient pas d’Union Européenne. Mieux que ça encore, je mange la confiture de ma maman ou le miel d’un ami apiculteur, c’est toujours meilleur !
Je tourne ma langue sept fois dans ma bouche avant de commander un américain, ou une salade épaule, ou un sauté mine poulet : j’ai vraiment envie de la “viande” qu’il y a là-dedans, si on peut appeler ça viande ? Je préfère pas un plat végétarien, quitte à me faire une entrecôte la prochaine fois que je vais dans un bon resto ?
Au supermarché comme au resto, je réfléchis deux secondes au bilan carbone de ce pack de Perrier ou de San-Pellegrino, je le repose discrètement et prends de la Cilaos à la place. Pour les hommes, remplacez Perrier par Stella Artois, San Pellegrino par Budweiser et achetez Dodo ou Fischer.
En rentrant chez moi, je me baisse pour ramasser les mangues carottes dans le chemin pour m’en faire un smoothie plutôt que de payer les yeux de la tête un truc même pas frais. Pour les hommes, remplacez mangues carottes par fruits à pain et smoothie par frites.
Jour du poisson, je me limite en bichiques, camarons, pangasus et autres poissons surgelés, je consulte le site http://www.oukilepoisson.com/ et je vais acheter mon poisson au marché, d’autant que le poissonnier du petit camion m’explique comment cuisiner le truc bizarre même pas congélé ni pané que je viens d’acheter.
C’est journée des courses. Je vais à la Vie Claire dépenser la moitié de mon salaire en aliments bio… Mouais, OU ALORS je m’inscris à La Ruche qui dit Oui (au Chaudron, Saint-André, La Saline et Saint-Leu), au Karo à La Possession ou à d’autres systèmes de paniers de produits locaux et bio. Cela me permet aussi de rencontrer les autres clients le soir de la distribution !
Je fais le marché (du Chaudron) et j’achète Péi. Je fais attention aux carottes sans fanes, à l’ail et aux oignons souvent importés, même sur le marché. Ça me donne une bonne notion de la saisonnalité des fruits et légumes, qui sont en plus plus frais et moins chers qu’en supermarché.
Voici ma chronique radio de février 2015…
Il y a deux semaines, ChelMi nous a ému jusqu’aux larmes avec son poignant hommage à un autre ChelMi, créateur du Nutella.
Hé bien moi, je veux vous faire chialer en vous racontant LA VERITÉ de cette belle pâte à tartiner.
La semaine dernière, dans mon supermarché préféré, j’ai repéré une nouvelle bande de couleur verte sur les pots de Nutella. Dans ma tête, je me suis dit “tiens, ils ont fait un Nutella bio !”. Eh bien non, il semblerait que ce soit de nouvelles étiquettes avec un code couleur spécifique pour chaque taille : bleu, vert ou jaune, dans le but, d’améliorer la lisibilité de l’offre en rayon. Et zut, le marketing m’a encore eue… Pourtant, j’avais juré comme Maître Corbeau, qu’on ne m’y reprendrait plus !
Oui, parce qu’en fait, cette pâte à tartiner, très consommée en France, à hauteur d’un pot et demi par habitant et par an, par semaine pour le cas de ChelMi, n’est pas franchement “verte” :
Allez, promis, la prochaine fois, Lucette vous la fait goûter.
EDIT : en bonne ingrate, je n’ai pas fait goûter la pâte à tartiner à mes amis chroniqueurs… mais je vous confie mon faible pour Noisette, la pâte pas bio mais sans huile de palme de Casino et surtout Nocciolata, marque bio qu’on trouve à Leclerc !