Bon, j’espère ne pas trop vous saouler avec ça, mais c’est quand même une révolution dans ma vie ! On passe de protections achetées à de grandes firmes, tous les mois, générant des déchets et sans doute souvent aussi des perturbateurs endocriniens à une jolie culotte faite avec amour et de la récup !
Plus qu’une alternative zéro déchet, la culotte de règles permet de se relier davantage à ce qui se passe dans notre corps et amène à une gestion par le corps lui même, via le flux libre instinctif.
Aujourd’hui, je suis heureuse de vous partager mon tutoriel (qui bouge beaucoup, désolée, c’est fait sans moyens !) dans lequel je cite même ma Mémé ! Vous y verrez aussi sa machine à coudre <3
Ce tutoriel est publié dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt du Conseil Départemental qui finance Ekopratik pour 20 ateliers couture à ce sujet. Si vous faites partie d’un groupe de couture ou d’une association de quartier et que cela vous intéresse, contactez-moi !
Je suis en vacances en Métropole, au milieu de canicules, feux de forêt, augmentation des prix de l’énergie et autres réjouissances qui me semblent allumer l’étincelle d’une conscience (éco)logique.
Néanmoins, j’entends encore, ou même de plus en plus des discours moralisateurs ou culpabilisant le citoyen, notamment s’il n’est pas assez riche pour « mettre à jour » sa voiture (je crois qu’on arrive dans l’obsolescence institutionnelle des véhicules).
Pour autant, moi je crois que le citoyen n’a pas à se sentir coupable. Ses actes sont généralement de bonne foi, il ne laisse pas tourner le moteur de sa vieille Clio toute la nuit, encore moins à 2€ le litre de carburant. Pour moi, je problème c’est le SYSTÈME. Et comme c’est ma passion et mon domaine, je voudrais vous citer les aberrations du système alimentaire que j’ai vues récemment. Parce que manger local, c’est pas le plus évident.
10 aberrations du système alimentaire français, ou plutôt mondialisé
J’anime souvent des ateliers pour apprendre à faire ses produits ménagers soi-même et on me questionne souvent sur le liquide vaisselle. Retrouvez sur Ekopratik la recette de Gwendoline. Mais ce n’est pas ce que j’utilise ! Je vous partage ici mes années d’expérience à faire la vaisselle quotidiennement, ce que j’ai conservé et ce que j’ai abandonné.
Le liquide vaisselle remplacé par un cube de savon de Marseille
Ce blog est aussi un recueil de conseils écolos, pour manger, se laver, se vêtir… Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous partager mon retour d’expérience sur les culottes de règles, et vous inviter à un atelier !
Mode féminine ?
Il faut croire qu’il y a des courants de mode même dans l’hygiène féminine…
J’ai d’abord connu les « pattes-à-cul » comme les appelle ma copine Mathilde, puis j’ai grandi avec la pub des Tampax et des filles qui mettaient leur string par dessus leur cycliste… pourquoi ? sans doute car ça fait superhéros (Superman s’habillant à l’envers) !
Ensuite j’ai suivi la mode de la coupe menstruelle, et maudit les toilettes sans lave-main.
Et puis j’ai omis la mode des serviettes hygiéniques lavables pour passer directement aux culottes menstruelles… J’espère que cette mode ne va pas passer car cela me paraît révolutionnaire !
En avril 2021 s’est tenue dans la France entière la quinzaine Tous au compost. J’ai assisté aujourd’hui au bilan sur l’île… et je m’étonne qu’on ait ce bilan en 2021… j’aurais dit plutôt 2001. Revenons ainsi sur la situation actuelle et les gros gros enjeux de déchets à La Réunion et en Outre-Mer.
Lors de mes ateliers Jardinage au naturel, j’ai toujours des questions sur les ravageurs et comment y faire face. Je peux répondre avec des recettes et astuces. Mais avant, il est bon de rappeler que les plantes font preuve d’entraide.
L’entraide, l’autre loi de la jungle
Si vous pensez encore que la loi de la jungle, c’est la compétition et chacun pour sa gueule/pomme, vous n’avez pas regardé récemment de documentaire sur les forêts ou une interview de Pablo <3 Servigne.
On a notamment démontré que les arbres (à travers le réseau racinaire et mycélien) peuvent aider et nourrir un arbre malade, mais aussi s’avertir de l’arrivée d’un prédateur pour se défendre collectivement.
Bref, il semblerait que le discours compétitif dont on nous a biberonné n’est pas réellement scientifique mais plutôt culturel ou politique…
L’année dernière, je vous avais partagé une idée de cadeau écolo, zéro déchet. Cette année, rebelote, je vous en parle maintenant, pour vous éviter la panique du samedi après-midi de décembre…
C’est plus personnel cette fois, puisque j’y a mis la main à la pâte… À vous de mettre la main à poche 😉 !
Cette idée de jeu collaboratif m’intéresse doublement : j’aime beaucoup les jeux où tous les joueurs coopèrent plutôt que sont en compétition. Vous connaissez peut-être : Pandémie, Galérapagos, Hanabi, etc…
Et aussi car je suis secrétaire de l’association Ekopratik, qui organise notamment les Réparalis !
Ce beau projet est l’occasion d’expérimenter la démarche agile, la sociocratie (élection sans candidat, gestion par consentement…) et de tester une fabrication totalement locale. Les cartes Ressources sont imprimées sur des surplus de cartons, la pochette est faite en bâches récupérées, nous allons tenter une découpe laser dans un fablab !
Ce jeu collaboratif s’adresse aux plus de 10 ou 12 ans, notamment aux grands enfants, d’ici ou d’ailleurs. Nous livrons en métropole, ou vendons le jeu en version numérique à-monter-soi-même (mais c’est moins pénible qu’un lit de fakir Ikea, promis !).
Petit à petit, ayant laissé passer la mode, je lis à propos de permaculture et je m’y suis formée en juillet-août avec Permakiltir Réunion.
Si vous avez 12 jours, courrez-y ! Si vous êtes encore dans le labeur de l’ancien monde, avec de l’argent mais sans temps, je vais essayer de vous en parler dans les mois qui viennent.
Une définition
J’ai trouvé une jolie définition (sur cette vidéo) de la permaculture, enfin !
La permaculture est un aménagement consciencieux du paysage qui imite les modèles trouvés dans la nature pour produire en abondance des fibres, de la nourriture, de l’énergie, afin de combler les besoins locaux.
Mauvaise nouvelle ! Le déconfinement est effectif, le gazole à moins d’1€ et tout le monde de retour dans sa voiture… Tous ? Peut-être pas ! Une communauté d’irréductibles cyclistes résiste encore et toujours aux véhicules polluants…
Bonne nouvelle ! L’État dans le cadre du déconfinement promeut (enfin !) les déplacements à vélo (parce que trop de parisiens sont tentés tous les jours de lécher les barres métalliques du métro). Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une aide de 50€ pour faire réparer ou remettre à neuf votre vélo. Tous les renseignements sont ici, sur le site d’AlvéoleContinuer la lecture de « Reprendre en pédalant… »
Face à l’inaction des politiques et à la toute puissance de l’économie, de la finance et du libre-échange, devons-nous nous avouer vaincus ? Ou nous retrousser les manches ?
Il ne s’agit pas ici de simplement faire la promotion d’un geste éco-citoyen plus ou moins engageant. A mon sens, c’est bien plus que ça : il s’agit surtout de prendre soin de nous, de notre région et de notre planète en mangeant de bonnes choses. Parce que je ne suis pas sûre que le CETA versera dans vos assiettes du bœuf aux hormones et farines, à condition que vous fassiez un tant soit peu attention à vos achats.
Face à cette démocratie morte, j’ai bien l’impression que notre pouvoir réside dans nos achats, et bien sûr nos non-achats. Mais cela ne va pas forcément de soi, malgré tous les labels (AB, Agriculture Raisonnée, Péi, Local…) et notations (Nutriscore, Yucca, etc.). Pour éclairer ce brouhaha écologique qui s’est rajouté au brouhaha nutritionnel, France Nature Environnement a publié un dossier et lance un défi dès le 1er septembre pour améliorer son alimentation (du moins l’impact écologique de celle-ci) en 10 semaines. Vous me suivez dans ces 10 missions ?
Pas de compétition ni d’Instagram là-dedans, mais je commence à vraiment bien aimer les défis. Après vous avoir parlé de RiendeNeuf, j’ai eu la chance d’accompagner les 40 familles du Défi Zéro Déchet lancé sur le Territoire de la Côte Ouest. J’ai adoré ! Nous avons réellement diminué le poids des poubelles (jusqu’à 30% du poids moyen d’une poubelle), en montrant que cela n’est pas du sacrifice. Les familles ont pu apprendre et échanger pendant plusieurs mois et l’effet a été démultiplié par 5, via le bouche-à-oreilles qui a été fait !
A La Réunion, Cetanou a sorti les résultats de son enquête sur l’alimentation. Ok, c’est rempli de bonnes intentions et de mangeurs responsables, mais cela donne un petit baromètre des changements en cours ou souhaités ! Et pour une semaine responsable, locale et saine, relisez mes conseils pour un défi Alimentation Responsable sur une semaine…