Petit à petit, ayant laissé passer la mode, je lis à propos de permaculture et je m’y suis formée en juillet-août avec Permakiltir Réunion.
Si vous avez 12 jours, courrez-y ! Si vous êtes encore dans le labeur de l’ancien monde, avec de l’argent mais sans temps, je vais essayer de vous en parler dans les mois qui viennent.
Une définition
J’ai trouvé une jolie définition (sur cette vidéo) de la permaculture, enfin !
La permaculture est un aménagement consciencieux du paysage qui imite les modèles trouvés dans la nature pour produire en abondance des fibres, de la nourriture, de l’énergie, afin de combler les besoins locaux.
Je sors de mon minimalisme digital. Parce qu’en période de confinement, on a beaucoup de temps pour penser et réfléchir. Et qu’une vidéo me paraît importante à partager – vous en ferez ce que vous voudrez !
Je sors aussi de ma ligne éditoriale de Goût Nature, pour y revenir après-demain, promis ! Mais comment rester sur la ligne, alors que le monde change, ou que les personnes s’interrogent sur le APRÈS et sur QUE FAIRE ?
Réfléchir sur l’effondrement, c’est se préparer
J’avais hésité plusieurs fois à faire un post sur la collapsosophie, c’est à dire la discipline scientifique et philosophie qui souhaite préparer un monde d’après crise.
Aujourd’hui, on y est. Et on est pris de court. Désolée de ma lâcheté.
Heureusement, des penseurs se sont activés depuis quelques années pour étudier les causes et conséquences d’un effondrement mais surtout imaginer un nouveau paradigme.
Face à l’inaction des politiques et à la toute puissance de l’économie, de la finance et du libre-échange, devons-nous nous avouer vaincus ? Ou nous retrousser les manches ?
Il ne s’agit pas ici de simplement faire la promotion d’un geste éco-citoyen plus ou moins engageant. A mon sens, c’est bien plus que ça : il s’agit surtout de prendre soin de nous, de notre région et de notre planète en mangeant de bonnes choses. Parce que je ne suis pas sûre que le CETA versera dans vos assiettes du bœuf aux hormones et farines, à condition que vous fassiez un tant soit peu attention à vos achats.
Face à cette démocratie morte, j’ai bien l’impression que notre pouvoir réside dans nos achats, et bien sûr nos non-achats. Mais cela ne va pas forcément de soi, malgré tous les labels (AB, Agriculture Raisonnée, Péi, Local…) et notations (Nutriscore, Yucca, etc.). Pour éclairer ce brouhaha écologique qui s’est rajouté au brouhaha nutritionnel, France Nature Environnement a publié un dossier et lance un défi dès le 1er septembre pour améliorer son alimentation (du moins l’impact écologique de celle-ci) en 10 semaines. Vous me suivez dans ces 10 missions ?
Marché de Saint-Denis — Iconothèque de l’Océan Indien
Pas de compétition ni d’Instagram là-dedans, mais je commence à vraiment bien aimer les défis. Après vous avoir parlé de RiendeNeuf, j’ai eu la chance d’accompagner les 40 familles du Défi Zéro Déchet lancé sur le Territoire de la Côte Ouest. J’ai adoré ! Nous avons réellement diminué le poids des poubelles (jusqu’à 30% du poids moyen d’une poubelle), en montrant que cela n’est pas du sacrifice. Les familles ont pu apprendre et échanger pendant plusieurs mois et l’effet a été démultiplié par 5, via le bouche-à-oreilles qui a été fait !
A La Réunion, Cetanou a sorti les résultats de son enquête sur l’alimentation. Ok, c’est rempli de bonnes intentions et de mangeurs responsables, mais cela donne un petit baromètre des changements en cours ou souhaités ! Et pour une semaine responsable, locale et saine, relisez mes conseils pour un défi Alimentation Responsable sur une semaine…
Chers lecteurs, aujourd’hui je vous propose d’être auditeurs !
Voici deux excellents podcasts (gratuits!) en lien avec les thématiques de Goût Nature, avec de vrais conseils et de vrais passionnés dedans ! Continuer la lecture de « Plans et passions »
C’est l’histoire d’un japonais qui s’amuse au début du XXe siècle à copier des aliments en cire. Puis qui les vendra à bon nombre de restaurants japonais, créant ainsi en 1932 une entreprise aujourd’hui encore leader sur le marché !
Pas d’écriture inclusive pour le titre de cet article centré sur les femmes ! Messieurs, vous pouvez continuer la lecture, car je suis sur le point de vous dévoiler un des mystères féminins (ahah!)… Enfin cela peut vous aider à mieux comprendre votre concubine et ne pas la juger lorsqu’elle prévoit une journée avec 18 tâches en 8 heures, mange de la glace du fromage devant le 5e épisode d’une série, pense que la vie c’est d’la merde ou s’exaspère disons… rapidement !
Tout est une histoire de cycle ! Je vous ai déjà parlé du Bullet Journal, une méthode adaptée à mes projets personnels et professionnels, pour planifier, gérer, évaluer, adapter… Un très bon outil créé par un homme… donc adapté à la linéarité d’humeur masculine et au cycle solaire, et non lunaire !
Non, je ne vais pas être « vulgaire » pour certains et vous parler de protections périodiques ou de congé menstruel mais oui, on va devoir parler de cycle, que beaucoup de femmes ont retrouvé suite à l’arrêt de la pilule – qu’on soit claires, il n’y a pas de jugement de valeur derrière cette (longue) phrase.
Oui, oui, prendre des douches plus courtes, faire du covoiturage, installer un chauffe-eau solaire, trouver une AMAP… tout ça c’est bien, ça protège la planète limite mon empreinte, mais bon, j’ai pas le temps, c’est compliqué ! Enfin je vais m’y mettre, c’est sûr !
Alors on attend quoi ? La fonte des glaces 😉 LOL !
Je sais qu’il y a plein d’injonctions culpablisatrices, notamment en cette semaine européenne de réduction des déchets…
Mais je voudrais vous demander un tout petit quelque chose… Une minute de votre temps s’il vous plaît ! Mais avec un réel impact sur notre production de déchets… et qui vous libérera du monde consumériste (oui, rien que ça !).
Dans la chronique précédente, je vous présentais quelques éléments sur les aliments ultratransformés et leur impact sanitaire. Pour rappel, ils correspondent à la dernière catégorie de la classification Nova, que je résume ici :
Aliments frais ou peu transformés : fruits, légumes, légumineuses, pâtes, farine, noix… Ce sont des aliments frais, séchés, congelés ou fermentés sans l’ajout de gras, de sucre ni de sel.
Ingrédients culinaires transformés : sucre, beurre, sel, huile… Ce sont des aliments qui rentrent dans la compositions des plats cuisinés à la maison.
Aliments transformés : viandes séchées et salées, pains, fromages, conserves… On les utilise dans la préparation culinaire de plats traditionnels et on les mange à table, en famille.
Produits ultra-transformés : Kinder, Oreo, Kellogs, Vache qui rit, Monster Munch, Coca-Cola, Haribo, Magnum, CapriSonne… Ce sont avant tout des produits, très markétés. Leur liste d’ingrédients est très longue et en comporte certains sans usage alimentaire.
La semaine dernière, j’évoquais la mondialisation des aliments ultra-transformés, mais en proportions variables entre chaque pays. Voici un diagramme pour l’Europe, qui nous montre que la France s’en sort – pour le moment – pas trop mal. Nous partageons ce privilège avec les autres pays de culture méditerranéenne.