Bon, j’espère ne pas trop vous saouler avec ça, mais c’est quand même une révolution dans ma vie ! On passe de protections achetées à de grandes firmes, tous les mois, générant des déchets et sans doute souvent aussi des perturbateurs endocriniens à une jolie culotte faite avec amour et de la récup !
Plus qu’une alternative zéro déchet, la culotte de règles permet de se relier davantage à ce qui se passe dans notre corps et amène à une gestion par le corps lui même, via le flux libre instinctif.
Aujourd’hui, je suis heureuse de vous partager mon tutoriel (qui bouge beaucoup, désolée, c’est fait sans moyens !) dans lequel je cite même ma Mémé ! Vous y verrez aussi sa machine à coudre <3
Ce tutoriel est publié dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt du Conseil Départemental qui finance Ekopratik pour 20 ateliers couture à ce sujet. Si vous faites partie d’un groupe de couture ou d’une association de quartier et que cela vous intéresse, contactez-moi !
J’anime souvent des ateliers pour apprendre à faire ses produits ménagers soi-même et on me questionne souvent sur le liquide vaisselle. Retrouvez sur Ekopratik la recette de Gwendoline. Mais ce n’est pas ce que j’utilise ! Je vous partage ici mes années d’expérience à faire la vaisselle quotidiennement, ce que j’ai conservé et ce que j’ai abandonné.
Le liquide vaisselle remplacé par un cube de savon de Marseille
Ce blog est aussi un recueil de conseils écolos, pour manger, se laver, se vêtir… Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous partager mon retour d’expérience sur les culottes de règles, et vous inviter à un atelier !
Mode féminine ?
Il faut croire qu’il y a des courants de mode même dans l’hygiène féminine…
J’ai d’abord connu les « pattes-à-cul » comme les appelle ma copine Mathilde, puis j’ai grandi avec la pub des Tampax et des filles qui mettaient leur string par dessus leur cycliste… pourquoi ? sans doute car ça fait superhéros (Superman s’habillant à l’envers) !
Ensuite j’ai suivi la mode de la coupe menstruelle, et maudit les toilettes sans lave-main.
Et puis j’ai omis la mode des serviettes hygiéniques lavables pour passer directement aux culottes menstruelles… J’espère que cette mode ne va pas passer car cela me paraît révolutionnaire !
En juin, j’ai participé à l’inauguration des machines Precious Plastic de l’association Cyberun. C’était de longue haleine : voilà déjà plusieurs années que j’anime et forme en collaboration avec cette association. Ils peuvent enfin déployer leurs machines de fabrication, pour la sensibilisation de la population autour du plastique.
En avril 2021 s’est tenue dans la France entière la quinzaine Tous au compost. J’ai assisté aujourd’hui au bilan sur l’île… et je m’étonne qu’on ait ce bilan en 2021… j’aurais dit plutôt 2001. Revenons ainsi sur la situation actuelle et les gros gros enjeux de déchets à La Réunion et en Outre-Mer.
L’année dernière, je vous avais partagé une idée de cadeau écolo, zéro déchet. Cette année, rebelote, je vous en parle maintenant, pour vous éviter la panique du samedi après-midi de décembre…
C’est plus personnel cette fois, puisque j’y a mis la main à la pâte… À vous de mettre la main à poche 😉 !
Cette idée de jeu collaboratif m’intéresse doublement : j’aime beaucoup les jeux où tous les joueurs coopèrent plutôt que sont en compétition. Vous connaissez peut-être : Pandémie, Galérapagos, Hanabi, etc…
Et aussi car je suis secrétaire de l’association Ekopratik, qui organise notamment les Réparalis !
Ce beau projet est l’occasion d’expérimenter la démarche agile, la sociocratie (élection sans candidat, gestion par consentement…) et de tester une fabrication totalement locale. Les cartes Ressources sont imprimées sur des surplus de cartons, la pochette est faite en bâches récupérées, nous allons tenter une découpe laser dans un fablab !
Ce jeu collaboratif s’adresse aux plus de 10 ou 12 ans, notamment aux grands enfants, d’ici ou d’ailleurs. Nous livrons en métropole, ou vendons le jeu en version numérique à-monter-soi-même (mais c’est moins pénible qu’un lit de fakir Ikea, promis !).
Vous le savez (puisque vous me suivez fidèlement 😉 !), j’anime parfois des ateliers d’initiation au Zéro Déchet, tant pour les enfants dans les écoles, que pour les « ménagères » dans les quartiers. On s’interroge notamment sur ce qu’est le propre et quelle est son odeur grâce à un jeu sensoriel. Et on se rend compte que propre et écolo vont rarement ensemble, si on se fie au marketing…
Récemment, j’ai parcouru une étude scientifique qui considère aussi dangereux de faire le ménage que de fumer, à l’échelle d’une vie… Je me souviens aussi de la pub pour la javel Lacroix pour l’arrivée de bébé à la maison et je constate maintenant le nombre d’asthmatiques dans notre génération… Dis, Maman, les EDTA, c’est propre et écolo ? Et bon pour ma santé ?
Se lancer…
Souvent, on me dit qu’on aimerait bien passer au Zéro Déchet, mais qu’on ose pas ! Alors je vous propose trois choses pour vous lancer…
Face à l’inaction des politiques et à la toute puissance de l’économie, de la finance et du libre-échange, devons-nous nous avouer vaincus ? Ou nous retrousser les manches ?
Il ne s’agit pas ici de simplement faire la promotion d’un geste éco-citoyen plus ou moins engageant. A mon sens, c’est bien plus que ça : il s’agit surtout de prendre soin de nous, de notre région et de notre planète en mangeant de bonnes choses. Parce que je ne suis pas sûre que le CETA versera dans vos assiettes du bœuf aux hormones et farines, à condition que vous fassiez un tant soit peu attention à vos achats.
Face à cette démocratie morte, j’ai bien l’impression que notre pouvoir réside dans nos achats, et bien sûr nos non-achats. Mais cela ne va pas forcément de soi, malgré tous les labels (AB, Agriculture Raisonnée, Péi, Local…) et notations (Nutriscore, Yucca, etc.). Pour éclairer ce brouhaha écologique qui s’est rajouté au brouhaha nutritionnel, France Nature Environnement a publié un dossier et lance un défi dès le 1er septembre pour améliorer son alimentation (du moins l’impact écologique de celle-ci) en 10 semaines. Vous me suivez dans ces 10 missions ?
Pas de compétition ni d’Instagram là-dedans, mais je commence à vraiment bien aimer les défis. Après vous avoir parlé de RiendeNeuf, j’ai eu la chance d’accompagner les 40 familles du Défi Zéro Déchet lancé sur le Territoire de la Côte Ouest. J’ai adoré ! Nous avons réellement diminué le poids des poubelles (jusqu’à 30% du poids moyen d’une poubelle), en montrant que cela n’est pas du sacrifice. Les familles ont pu apprendre et échanger pendant plusieurs mois et l’effet a été démultiplié par 5, via le bouche-à-oreilles qui a été fait !
A La Réunion, Cetanou a sorti les résultats de son enquête sur l’alimentation. Ok, c’est rempli de bonnes intentions et de mangeurs responsables, mais cela donne un petit baromètre des changements en cours ou souhaités ! Et pour une semaine responsable, locale et saine, relisez mes conseils pour un défi Alimentation Responsable sur une semaine…
Oui, oui, prendre des douches plus courtes, faire du covoiturage, installer un chauffe-eau solaire, trouver une AMAP… tout ça c’est bien, ça protège la planète limite mon empreinte, mais bon, j’ai pas le temps, c’est compliqué ! Enfin je vais m’y mettre, c’est sûr !
Alors on attend quoi ? La fonte des glaces 😉 LOL !
Je sais qu’il y a plein d’injonctions culpablisatrices, notamment en cette semaine européenne de réduction des déchets…
Mais je voudrais vous demander un tout petit quelque chose… Une minute de votre temps s’il vous plaît ! Mais avec un réel impact sur notre production de déchets… et qui vous libérera du monde consumériste (oui, rien que ça !).