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Révolutionnaire, le bullet journal ?

Vous avez peut-être entendu parler du bullet journal sur internet, assez populaire sur les sites de coaching, les blogues de freelance et… les magazines féminins. Son succès est assez paradoxal, à l’ère du numérique et du téléphone intelligent, car il s’agit d’un système d’organisation professionnelle et personnelle avec un carnet et un stylo ! Continuer la lecture de « Révolutionnaire, le bullet journal ? »

À la recherche du point S…

… ou l’importance de retrouver ses sensations de faim et de satiété.

En stage chez Croquarium, j’ai l’occasion d’entendre beaucoup parler d’alimentation et de m’interroger sur mes comportements alimentaires. Je vous partage une de mes interrogations sur cette (mauvaise?) éducation alimentaire et une (nécessaire?) rééducation de la plupart des adultes… Continuer la lecture de « À la recherche du point S… »

Philosophie

Délaissant les discours moralisateurs, Goût Nature vous fait (re)découvrir le patrimoine (naturel, cultivé, culinaire) et l’environnement réunionnais.

Persuadés qu’on ne protège que ce qu’on aime et qu’on ne mange que ce qu’on connaît, les ateliers de sensibilisation et formations proposés s’articulent autour de la découverte – sensorielle plus que cognitive -, du partage et du plaisir.

Ce blogue vous plaît ?

Goût Nature propose des prestations de rédaction d’articles (dans BuzBuz notamment), de reportages, et toutes autres piges en lien avec l’environnement.

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Les 10 fonctions d’un jardin potager

Forte de mes visites et rencontres à La Réunion, en métropole et au Québec, j’ai voulu lister les différentes fonctions d’un jardin.

10 fonctions jardin potager vivrier occupationnel écologique thérapeutique thermique militant social culturel éducatif pédagogique hédonique Continuer la lecture de « Les 10 fonctions d’un jardin potager »

Des jardins éducatifs

Goût Nature travaille à mettre en place, animer et réaliser le suivi de jardins potagers, en garderies, écoles primaires, dans les quartiers et au sein de structures communautaires, accueillant par exemple des adultes handicapés.

C’est l’occasion de voir une petite fille s’exclamer devant toutes les racines d’un plant de tomate à rempoter, de voir un petit garçon se jeter dans le bac de terre ou encore qu’une personne âgée nous raconte ses souvenirs de jardinage avec sa mère, qui plantait elle aussi des cerises de terre (= prune d’Inde = physalis). C’est aussi faire le concours de celui qui trouvera le plus de vers de terre (sans trop les déranger !) ou rentrer à la maison avec sa motte de terre préférée (c’est Maman qui était contente !)…

Animer autour d’un jardin, c’est un moment toujours intense en émotion et en (re)découvertes !

Un jardin chez une assistance maternelle

De l’éducation au goût

Pas facile de parler d’éducation au goût (ou d’éducation sensorielle) et de faire comprendre en quelques mots ce que les ateliers du goût représentent…

Je vais essayer de vous en décrire les grands principes et puis, un jour, je vous le ferai sans doute en vrai. Car l’éducation sensorielle à l’alimentation se fait à tout âge et pour tout public !

Éducation sensorielle

Si on parle du goût, on parle surtout d’apprendre à goûter, à déguster n’importe quel aliment, comme un œnologue. Et cela se fait avec les 5 sens. Pour les enfants, c’est leur nommer l’ouïe et leur faire imiter le bruit d’une pomme, d’une carotte ou d’une banane que l’on mange. Avec les adultes, c’est leur rappeler que manger produit des sons et qu’ils peuvent nous mettre en appétit, ou pas !

Éducation expériencielle

Les enfants aiment les pommes non pas parce qu’elles sont riches en fibres ou apportent des sucres. Ils les aiment car elles sont colorées, parfumées, croquantes, juteuses ou sucrées. Et puis quelques uns ne les aiment pas et c’est bien aussi !

Goût Nature reprend l’approche de Croquarium qui met en avant l’expérience comme moyen d’apprentissage et favorise le sensoriel plutôt que le cognitif. Et comme tous les goûts sont dans la nature, il est important d’accueillir et de respecter les variations de perceptions et les préférences et dégoûts de chacun. L’objectif d’un atelier du goût n’est pas que tous les enfants aiment le brocoli ou la betterave, mais que chacun l’ait exploré(e) avec ses sens. C’est un chemin vers l’affirmation de soi et le respect des différences.

Éducation qui se veut dans le plaisir

Pour que cette expérience soit concluante, elle doit être faite dans un contexte agréable : calme, confiance, temps… Souvent l’inverse de la restauration scolaire !

L’exploration des aliments doit rester ludique et plaisante.

Pas d’éducation nutritionnelle

En aucun cas les éducateurs du goût favorisent un aliment ou en critiquent un autre. Ils contribuent seulement à élargir la culture alimentaire de chacun. Seule importe la perception sensorielle de chacun, et il n’y a pas de jugement à porter là-dessus !

L’éducation nutritionnelle, et notamment les aliments à favoriser, aller vers ou réduire, n’est qu’en filigrane des ateliers du goût. Parce que je n’ai jamais vu une vitamine traverser mon assiette ni du gluten me regarder méchamment depuis ma tartine. Parce que je suis convaincue qu’en étant éduqué au goût, on peut intuitivement manger équilibré et sain, sans injonctions diététiques.

Les ateliers du goût proposés par Goût Nature sont simplement proposés autour d’aliments sains (fruits, légumes, graines), bruts, locaux et de saison. En développant une certaine curiosité et un plaisir sensoriel autour des légumes, on contribue indirectement (mais plus durablement) à la bonne alimentation des participants !

Croquarium Lac Megantic éducation sensorielle au goût Québec Gout Nature
Sieur de Petit Pois et Dame Romaine après une animation Croquarium à Lac-Mégantic, avec la lauréate du concours de dessin !

De l’éducation 

L’éducation, c’est primordial pour Goût Nature : l’éducation à l’environnement, éducation au goût et aux jardins éducatifs… Explorons aujourd’hui le mot éducation avant de détailler ces thématiques.

J’ai lu récemment l’étymologie suivante : « Éducation vient du latin educare qui signifie redresser ce qui est tordu et mal formé… » Déprimant, non ? Et la rééducation, serait-elle le retour à la droiture pour un membre ou un comportement déformé ? En lisant cette signification, je pense aux jambes de Forrest Gump…… et j’espère que cette éducation est aujourd’hui révolue. Cette étymologie du mot éducation me gêne car elle semble conformer les individus et les étirer tous dans le même sens.

Heureusement, Wikipedia via le Gaffiot donne une étymologie plus appréciable : « éducation serait directement issu du latin educatio, lui-même dérivé de ex-ducere (ducere signifie conduire, guider, commander et ex, « hors de ») : faire produire (la terre), faire se développer (un être vivant) ».

De ducere on a gardé viaduc, aqueduc, oléoduc ainsi que « Il Duce », le guide en italien. Et la fonte « ductile » de nos bouches d’égouts ! Peut-être ne regardez-vous pas les inscriptions sur le sol, ou n’aimez-vous pas le latin… Quoi qu’il en soit, me voilà rassurée : l’éducation, c’est faire pousser, faire s’élever et se développer !

Cette définition me fait davantage penser à ça :

Quoi de plus logique alors que d’éduquer via le jardin ?

La légende urbaine des fauteuils en bouchons de bouteilles

Depuis quelque temps, ayant emménagé dans une nouvelle commune et avec quelqu’un qui me se pose beaucoup de questions, je me trouve souvent bloquée face aux poubelles, mon déchet à la main, ne sachant que faire…

Heureusement, une amie lance un site Internet participatif, Kel Poubelle, pour résoudre ces grands dilemmes de la vie quotidienne. Je vais aujourd’hui faire ma part, explorant la grande légende urbaine du fauteuil handicapé en bouchons de bouteilles recyclées. Continuer la lecture de « La légende urbaine des fauteuils en bouchons de bouteilles »

Noël sobre, acte 1 !

J-6 ! On prépare Noël, son sapin, ses cadeaux, son chapon, sa bûche…

Cette année, je vais essayer de ne pas trop produire de déchets et de ne pas surconsommer à Noël…

Comment faire ? En offrant du fait main, fait maison, de l’occasion, des cosmétiques bio sans emballage ou de la bouffe, ce qui ne devrait pas trop traîner dans un grenier, sous la poussière… Je vous aurais bien mis des photos en suggestion, mais je risque de spoiler les destinataires !

On peut aussi se libérer du cadeau matériel en offrant du temps, un partage, une journée (route des vins, massage, géocaching, 5 spectacles dans l’année, une rando, un pique-nique ou un bivouac glamour…) !

A moins que le meilleur cadeau ne soit… des sous ?! En tous cas, c’est zéro déchet !

Se pose aussi la question des emballages, facilement remplaçables par du beau papier journal ou kraft récupéré, un bocal avec du sable ou autre… ou encore un furoshiki, emballage japonais en tissu à nouer (en vidéo ici).

Pour le sapin et déco, voir l’article de France Nature Environnement.

Pour le repas, je vous joins une petite infographie faite par des anciens collaborateurs, sur l’impact carbone d’un repas.

Leur article est ici : En connaissant le contenu de notre assiette, nous pouvons bâtir un monde meilleur | Eco2 Initiative

Et voici quelques liens vers des recettes écoresponsables, avec leur bilan carbone sur le site de l’Ademe ou végétariennes pour Noël ou Nouvel An.

Et vous, quels sont vos bonnes résolutions pour un Noël sobre ??

En écrivant « sobre » je me dis qu’on aura déjà raté quelque chose : consommation massive de champagne importé… aie ! Promis, à la fin du repas, je sors les rhums arrangés maison !

Noel sobre

Fêtez bien cela, sans frustration surtout, mais avec beaucoup de partage et d’amour !!