Dans la chronique précédente, je vous présentais quelques éléments sur les aliments ultratransformés et leur impact sanitaire. Pour rappel, ils correspondent à la dernière catégorie de la classification Nova, que je résume ici :
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Aliments frais ou peu transformés : fruits, légumes, légumineuses, pâtes, farine, noix… Ce sont des aliments frais, séchés, congelés ou fermentés sans l’ajout de gras, de sucre ni de sel.
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Ingrédients culinaires transformés : sucre, beurre, sel, huile… Ce sont des aliments qui rentrent dans la compositions des plats cuisinés à la maison.
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Aliments transformés : viandes séchées et salées, pains, fromages, conserves… On les utilise dans la préparation culinaire de plats traditionnels et on les mange à table, en famille.
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Produits ultra-transformés : Kinder, Oreo, Kellogs, Vache qui rit, Monster Munch, Coca-Cola, Haribo, Magnum, CapriSonne… Ce sont avant tout des produits, très markétés. Leur liste d’ingrédients est très longue et en comporte certains sans usage alimentaire.
La semaine dernière, j’évoquais la mondialisation des aliments ultra-transformés, mais en proportions variables entre chaque pays. Voici un diagramme pour l’Europe, qui nous montre que la France s’en sort – pour le moment – pas trop mal. Nous partageons ce privilège avec les autres pays de culture méditerranéenne.
La science a déjà démontré un lien entre la consommation répétée d’aliments ultratransformés et l’obésité, le cancer et autres… Mais quel est leur effet sur l’environnement ? Continuer la lecture de « Aliments ultratransformés et ultrapolluants »