Ce blog est aussi un recueil de conseils écolos, pour manger, se laver, se vêtir… Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous partager mon retour d’expérience sur les culottes de règles, et vous inviter à un atelier !
Mode féminine ?
Il faut croire qu’il y a des courants de mode même dans l’hygiène féminine…
J’ai d’abord connu les « pattes-à-cul » comme les appelle ma copine Mathilde, puis j’ai grandi avec la pub des Tampax et des filles qui mettaient leur string par dessus leur cycliste… pourquoi ? sans doute car ça fait superhéros (Superman s’habillant à l’envers) !
Ensuite j’ai suivi la mode de la coupe menstruelle, et maudit les toilettes sans lave-main.
Et puis j’ai omis la mode des serviettes hygiéniques lavables pour passer directement aux culottes menstruelles… J’espère que cette mode ne va pas passer car cela me paraît révolutionnaire !
Reprenons le pouvoir !
Révolutionnaire, peut-être, militant, certainement ! L’époque où on achetait toutes des produits hypermarquetés, hyper emballés et hyper chimiques sans questionner leur impact sur la planète et notre santé est révolue ! Ça tombe bien, les solutions sont multiples, et comme pour la contraception, il n’y a plus un produit ultra-dominant. Nous sommes libres de choisir.
Si vous avez testé les serviettes lavables, vous avez sans doute perçu le léger risque du double axel dans votre lingerie, de retournement, de fuites, etc. Personnellement, je ne me sens pas libre et à l’aise avec une serviette, mais tellement bien avec une culotte de règle !
Avec cette culotte, c’est moi qui pilote !
Une culotte menstruelle (et je pense qu’une culotte de continence aurait les mêmes principes), c’est votre culotte de base, avec 3 couches de tissu en empiècement.
- Une couche en bas, loin de la peau, de PUL, tissu (synthétique) imperméable, utilisé dans les couches lavables. C’est pas le plus écolo, mais bien plus efficace de la toile de parapluie récupérée (oui, j’ai testé pour vous). J’en ai acheté (chez Ravate tissus) du molletonné, qui ne glisse pas.
- Une à deux couches en sandwich de tissu absorbant. Éponge de coton, de bambou, micro-fibre si vous voulez, mais une vieille serviette éponge c’est top.
- Une couche de coton tout doux et si possible tout bio ! Moi j’ai pris un ancien drap, tellement vieux qu’il n’a plus de produits chimiques et qu’il est tout doux.
Vous pouvez demander des culottes menstruelles du commerce à Noël, c’est un budget. Vous pouvez bien sûr acheter un patron et faire vos culottes, mais là, ça demande de la technicité et du matériel. Je vous conseille ce tutoriel pour transformer vos culottes préférées (oui, celle qui a un trou devant et l’autre qui a perdu sa couleur) en culotte menstruelle, pour environ 5€ !
Vous découvrirez le plaisir de l’enfiler le matin pour une journée paisible. Il faudra ensuite la rincer à l’eau froide et la laver à l’eau froide et au savon. J’ai un cycle de machine à laver qui fait 17 minutes, à froid et c’est bien suffisant.
Atelier proposé
Voilà au moins un an que je l’ai adoptée, cette culotte, ou plutôt série de culottes. Je vous conseille d’en avoir au moins 3, voir de prévoir celles de jour et celles de nuit, ou une pour chaque jour en fonction de votre flux (J1 +++, J2 + et J3+). A vrai dire maintenant j’en ai 4 ou 5 : j’ai fait des culottes avec PUL+coton, ce n’est pas vraiment absorbant mais pour la fin des règles c’est top, ça sauve un jean ! 😉
Et comme j’avais acheté 1 mètre de PUL (20 ou 25€ de mémoire), ben il m’en reste plein ! Je vous invite donc mercredi 1er septembre à RécupR (Cambaie) de 13h30 à 16h pour un atelier DIY. Venez nombreuses (non, je bluffe, vive les jauges covid) et avec 2-3 culottes à transformer. A bientôt !!
PS : sinon je pourrai vous passer des coupons de PUL si vous êtes intéressées pour faire chez vous.