La voie de la joie

Bonjour à tou⋅te⋅s et meilleurs vœux ! Que l’Univers vous apporte le meilleur pour vous et vous guide vers la meilleure version de vous-même !

En ce début d’année, via ce 80e (!) article, j’ai à cœur de préfigurer ici une nouvelle version de moi-même et peut-être de Goût Nature. Cet article fait suite à mon annonce de « jachère professionnelle » en août 2020.

5 mois de pause et de recul

… en théorie du moins ! J’avais constaté que l’éveil sensoriel était bien difficile à maintenir avec les protocoles sanitaires qui me masquaient deux sens sur 5. Et j’avais envie de me poser, de réfléchir à ce que Goût Nature propose et créer du contenu…

Alors je dois reconnaître que je n’ai pas pleinement respecté ce vœu, ayant tout de même accepté quelques contrats d’animation ou de médiation. La plupart furent très agréables :

  • construire un hôtel à insectes avec des CM1 Autour des ruches chez ma copine Dorothée,
  • démarrer un potager au Collège de l’Etang et aussi au Relais d’Assistantes Maternelles de Fleurimont,
  • donner un cours de semis et de boutures aux Services Civiques de Cyberun,
  • faire découvrir la savane aux enfants du PRE de Saint-Paul,
  • rencontrer la diversité d’agriculteurs proches de chez moi pour le Recensement Agricole
  • et bien sûr créer bénévolement un jeu collaboratif sur la réparation !

Mais il y a eu des choses plus poussives, notamment des webinaires qui m’ont paru interminables, et aussi des commandes d’institutions qui paraissent super sur le papier mais humainement très perfectibles… Cette jachère me paraît donc un semi-échec (car je n’ai pas respecté ma parole), mais elle a guidé MA résolution pour 2021 :

Choisir d’œuvrer plutôt que de trimer

Ou encore trier… pour ne pas trimer ! Depuis ma démission en 2016, je m’évertue à ne pas « être ma propre esclave », c’est-à-dire m’éloigner de la performance et m’approcher du meilleur rythme pour moi. Je sais que je ne carbure plus à la reconnaissance ou aux chiffres, et j’aimerais travailler juste ce qu’il faut, pour ne pas m’efforcer (et juste en dessous des seuils des impôts !). Mon idéal professionnel est de toujours me lever enthousiaste pour une journée de travail, sans anxiété ni paresse. C’est ce que Marc Halévy appelle l’œuvre, différente du travail et du labeur. Et Isa Padovani parle (via la CNV) de notre élan interne à contribuer, dans la joie.

Mes consignes de tri (professionnel)

Ainsi, ma jachère professionnelle a contribué à un recentrage autour de quelques règles, à l’instar des 3 passoires de Socrate.

Les 3 passoires sont trois questions à se poser avant de colporter une information :
As-tu vérifié si ce que tu veux raconter est VRAI ? Est-ce quelque chose de BIEN ? Est-ce UTILE ?
Source : https://celinevallieres.com/2019/06/12/les-3-passoires-de-socrate/

De même pour accepter une prestation, un projet, une collaboration, je le passe à travers 3 filtres :

  1. Est-ce (éco)logique ? Je vais éviter de travailler pour un groupe pétrolier (même si c’est pour leurs salariés). Je préfère donner le contact d’une collègue que d’accepter d’aller animer 1h à l’autre bout de l’île.
  2. Est-ce en présentiel ? Je compte refuser les demandes d’ateliers ou de webinaires en visio : il y aura toujours un bon tutoriel sur YouTube, mais moi, mon truc, c’est le PARTAGE !
  3. Est-ce que cela m’apporte de la joie ? C’est une question proposée par Marie Kondo pour faire le tri dans ses armoires. On ne se questionne pas sur l’utilité, le prix ou la beauté mais sur ce que cela nous fait ressentir.
Plus d’infos sur la méthode KonMari : https://planetaddict.com/konmari/

Ne choisir que par la joie

Cela paraît assez enfantin, voire puéril, ou capricieux. Mais à vrai dire, nous avons tous une chose que nous faisons avec joie, et qui peut être une corvée pour les autres : s’occuper de personnes âgées, cuisiner, jardiner, bricoler, conduire, etc. « La voie de la joie », c’est cette œuvre que nous faisons sans effort, dans notre flow. Et ma foi en la joie, c’est croire que si tout le monde œuvrait, toutes les tâches seraient affectées. Car il y a des croque-morts qui adorent leur travail, et mes petits voisins qui jouent à ramasser les déchets du quartier. Reste encore à réellement connaître ce qui nous fait vibrer, et ce qu’on ne veut plus.

Écrire ses lignes de conduite

De ce fait, en fin de jachère professionnelle, j’ai commencé à faire un tableau, et je vous propose de réaliser le vôtre, si vous voulez augmenter votre joie au travail. La première colonne est peut-être plus aisée à remplir. Et sans doute vous avez touché du doigt certaines passions pendant le confinement, vous aidant à remplir petit à petit la seconde !

Labeur (je refuse)Œuvre (j’accepte)
lister ici ce qui m’apporte :
colère
stress
angoisse
frustration
peur

je ne veux plus travailler :
le jour pour le lendemain
toute seule
en hiérarchie pyramidale
pour mon patron uniquement
lister ici ce qui m’apporte :
JOIE
confiance
bienveillance
curiosité
estime de soi

je veux travailler :
proche de chez moi
avec des ami⋅e⋅s
en gouvernance partagée
avec des enfants

Enfin, mon pari un peu fou, pour cette année, c’est de ne faire que la colonne Œuvre d’ici la fin de l’année, ayant épuré tout ce qui serait désagréable ! Vaste projet, n’est-ce pas ? Je vous en rendrai compte dans un an !

Je vous remercie de bien vouloir partager ici vos passoires et vos passions. Joyeuses Œuvres !

2 réflexions sur « La voie de la joie »

    1. Le temps du bilan est (enfin) venu ! Dans ma demande à l’Univers, j’ai énoncé d’œuvrer à 100% de mon temps… Il a bien compris, j’ai mal formulé… Résultat, j’ai fini 2021 sur les rotules, avec un covid en cadeau.
      Moralité : oui, je peux œuvrer, mais je n’oublie pas de déléguer, refuser ou reporter !! à bon entendeur…

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