Je teste un carême de sucre…

Sans lien religieux, j’aime assez le principe de limiter la consommation d’une denrée particulière (nourriture, boisson, journal télévisé ou réseau social) pendant un temps…

L’année dernière j’ai fait un carême normal, concernant la viande, mais cette année, je suis tentée de tester ma dépendance au sucre !

J’avais lu (et écrit à propos de) Zéro Sucre il y a quelques années. Mais j’aime de moins en moins les expériences absolues de type tout ou rien. C’est néanmoins inspirant pour les personnes qui souhaitent réduire leur consommation ou leurs déchets.

Tout arrêter ?

Mon premier réflexe à l’idée du carême de sucre, c’était :

Oui, mais la glace du dimanche soir au coucher du soleil à la plage ?

Je sens que arrêter tout le sucre peut être source de frustration, qui me vaudrait de manger un gâteau, un pot de glace et un paquet de bonbons ainsi que plein de chocolats à Pâques.

25 grammes de sucre, c’est un caprisonne et deux carrés de chocolat… Ça va, je suis large !

Le seuil de l’OMS

Je veux bien diminuer et me fixer un quota de sucre. Test ce midi : une canette de 33cl de thé glacé, c’est 21g de sucre (genre 4 sucres). Je regarde alors les recommandations sur la consommation de sucre pour un adulte. Le sucre n’est pas essentiel pour le corps, loin de là. Il est donc conseillé de limiter le sucre à 5 ou 10% des apports caloriques de la journée. Pour l’OMS, ça serait donc 25 grammes par jour. Soit donc un thé glacé mais sûrement pas un soda. Et la glace alors ?

Un quota par jour

Je me dis que 25g de sucre c’est sûrement moins qu’une glace par jour, heureusement ! Je vais donc essayer de compter ma consommation de sucre (dans les yaourts, desserts, confitures, boissons) la semaine, pour m’octroyer une marge qui permette la glace… On verra, à vrai dire cette expérience vise à évaluer ma dépendance et aussi cette recommandation : est-ce difficile à tenir ?

Alors, vous me suivez ??

EDIT Pascal : alors ce fut assez intéressant, car cela n’a pas mis en lumière une énorme addiction au sucre, mais par contre aucune envie de compter, de consommer avec la tête. Je savais déjà que je mangeais par plaisir et assez peu avec mon mental, mais cela s’est confirmé… Et vous ?

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