Savez-vous où pousse le géranium rosat le plus prisé ? la meilleure vanille ? le vétiver utilisé pour les parfums haute couture ? l’ananas le plus savoureux au monde ? le café le plus cher, très apprécié des Japonais ?
A La Réunion, pardi !
Non, cet article n’est pas (que) pur chauvinisme. Comme pour le vin, il est scientifiquement prouvé et culturellement connu que le terroir joue un grand rôle dans la qualité aromatique d’un produit agricole.
Terroir
Nom masculin, du latin populaire terratorium, du latin classique territorium — Source Larousse
- Ensemble des terres exploitées par les habitants d’un village.
- Ensemble des terres d’une région, considérées du point de vue de leurs aptitudes agricoles et fournissant un ou plusieurs produits caractéristiques.
- Province, campagne considérées comme le refuge d’habitudes, de goûts typiquement ruraux ou régionaux.
Sans vous faire un cours d’agronomie, le climat, la géologie des sols, l’exposition et l’altitude déterminent ainsi le terroir réunionnais, franchement intense : des sols volcaniques jeunes et riches, une pluviométrie record, un ensoleillement qui explose les échelles d’UV…
Je rajoute aussi le mode de production : trop de personnes pensent que « le pitaya c’est joli mais cela n’a pas de goût »… jusqu’à ce qu’ils dégustent un pitaya bio, cueilli à maturité (donc un peu fendu, comme la grenade). Problème : c’est moins transportable… Où comment l’industrialisation et la production massive tuent le goût !
Manger en pleine conscience vous fait prendre conscience de ces différences de qualités organoleptiques des aliments, par exemple l’évolution de la saveur et des arômes des longanis au fur et à mesure de la saison. Je vous redonne une piste pour vous y mettre sur un joli blog québécois.
Goût Nature vous propose à travers le jeu Plantes et Sens un moment de (re)découverte et de partage autour de ce patrimoine agricole, de façon ludique et sensorielle. Ça se passe notamment samedi, au Jardin d’Eden !