Éducation alimentaire volume 2 !
Cette semaine, c’est la science qui démontre que l’éducation nutritionnelle seule n’est pas recommandée…Citée dans La Tête au Carré, l’étude menée par le Centre des sciences du goût et de l’alimentation montre que les enfants les plus sensibles aux messages nutritionnels ne sont pas ceux qui mangent le plus sainement lorsqu’ils peuvent choisir parmi une diversité de goûters !
Et la docteure en nutrition d’ajouter qu’une approche plus hédonique (basée sur le plaisir) que cognitive débouche sur une alimentation plus saine, du moins sur le choix de plus de fruits et (un peu) moins d’aliments gras et sucrés…
Cela peut s’expliquer notamment par une charge affective plus grande des aliments gras/sucrés chez les enfants très sensibilisés à la nutrition, qui vont, désinhibés, se « lâcher » sur les aliments plutôt interdits…
A l’inverse, l’étude montre que les enfants ne font pas nécessairement les pires choix nutritionnels lorsqu’ils utilisent leur libre-arbitre et qu’ils sont mieux guidés par l’aspect sensoriel des aliments (c’est bon) plus que par leur aspect nutritionnel (c’est sain)…
Alors cessons de bassiner nos enfants avec des messages nutritionnels qu’ils connaissent déjà et menons-les vers le plaisir des sens, les faisant explorer la diversité des fruits !
L’addiction aux sucres et aux lipides rappellent un peu la définition des addictions aux produits :
– L’impossibilité répétée de contrôler un comportement
– La poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives