C’est la rentrée ici aussi ! J’ai envie de vous parler des formations qui sont dans les tuyaux, pour lesquelles il peut rester des places.
Entretenir la nature en ville
J’interviens pour le CAUE et PermaKiltir Réunion sur cette formation destinée aux gestionnaires des espaces verts publics. Je vais former une journée sur les aspects Jardin pédagogique et collectif.
Cette formation de 6 jours permet de découvrir ou d’approfondir les compétences nécessaires pour animer un jardin collectif ou communautaire. Elle traite des aspects techniques (agronomie, écologie, biodiversité) mais aussi humains (gestion de projet, gouvernance, coopération). J’interviens sur la moitié technique de la formation. J’ai eu le plaisir de déjà proposer cette formation en septembre 2022, pour le CAUE et PermaKiltir.
A la fin de l’article précédent, je vous citais le concept de littératie alimentaire. Aujourd’hui, j’ai à coeur de vous partager cette interview de Sophie Nicklaus car elle rend compte de mon point de vue et de la vision que je me fais de mon métier !!
Il y a 4 semaines passait le cyclone Belal sur La Réunion. Les arbres ne sont pas encore tous relevés, ou tronçonnés. Mais l’impact est visible également ailleurs : sur les étals des marchés, comme à chaque saison cyclonique intense. Salade à 3€, courgettes à 8,50 €/kg…
Comment continuer de promouvoir les fruits et légumes auprès des publics défavorisés avec ces prix-là ? En leur offrant des cartes cadeau de surgelés ? Et que faire de nos velléités d’autonomie alimentaire, si toutes les productions sont détruites en janvier-février ? A Dos d’Âne par exemple, une des grandes zones de production de salades et légumes-feuilles, beaucoup de maraîchers observent une pause tous les ans, limitant ainsi les pertes au champ et le travail saboté par les fortes pluies. Et donc quoi, on mange des boîtes de conserve ?
Oté La Renyion et le monde ! Nous avons eu le plaisir de présenter I kronm sou la dan, Sirandanes à croquer sur Réunion Première, en radio et en télé. On a parlé de tarte aux caramboles, d’économies, de brèdes, de chouchou, de jeu, de progression pédagogique et bien sûr de kosa in shoz !
C’est un bon aperçu de tout ce qu’on pourrait imaginer en éducation alimentaire, notamment pour faire participer les enfants dans la préparation des repas.
Et il reste 9 jours pour commander votre livre, vos cartes postales, votre aquarelle ou un atelier sur PocPoc ! Psssit, il reste encore une dizaine d’exemplaires, qui sont déjà imprimés !
Oh, et pour la recette du fameux gâteau au chocolat, qui a monopolisé 10 minutes d’émission et mobilisé 2 auditrices, c’est ici !
Lancement de notre campagne de financement participatif et de prévente de notre livre, I kronm sou la dan – Sirandanes à croquer.
Je vous en ai parlé plus tôt dans l’année, mais aujourd’hui, c’est le grand jour ! Notre livre est en cours de mise en page avant impression. Et nous lançons une campagne de financement participatif et de prévente de notre ouvrage I kronm sou la dan – Sirandanes à croquer.
Vous en avez la primeur, alors rendez-vous sur PocPoc.re pour soutenir notre projet, acheter un livre, commander un atelier… et n’hésitez pas en parler autour de vous ! Nous avons besoin d’atteindre rapidement 20% de financement pour pouvoir diffuser cela sur les réseaux sociaux.
A votre bon cœur ! Je me réjouis de bientôt pouvoir contempler nos ouvrages imprimés (localement, bien entendu !) et vous les livrer !
Ce financement participatif constitue le co-financement d’un appel à projet DAAF dans le cadre du Programme National de l’Alimentation. Il nous permettra d’imprimer largement le livre et de commencer la diffusion dans les écoles, établissements de santé, bibliothèques, etc.
Faire-part de naissance de l’association Sapot’n brèd.
C’est le nom de notre association, créée il y a une semaine, pour la diffusion de notre super outil pédagogique d’éducation alimentaire, les sirandanes à croquer.
Pour l’instant, elle regroupe Nadine, Patricia et moi, les porteuses de projet. Nous avons enfin notre association pour faire connaître et transmettre nos outils pédagogiques, nos méthodes et nos retours d’expériences sur la valorisation du patrimoine alimentaire, végétal, culturel, artistique.
Faites nous signe en commentaire ou par mail à sapot.n.bred@désolées mais on ne s’est pas encore dégooglisées si vous souhaitez rejoindre l’association Sapot’n brèd et son cercle de gouvernance.
Et si le logo vous intrigue ou vous donne l’eau à la bouche, découvrez la sapote blanche ou le canistel chez Latitude fruitière !
Restez connectés car on a plein de zafer dans nout bertel !
Voici quelques propositions de séances d’éveil au goût que je peux animer, ou qui peuvent être animées en crèche, maternelle, élémentaire ou même avec les adultes. Il suffit de moduler les apports (langagiers, cognitifs, techniques).
Il est néanmoins important de poser un cadre au début de chaque séance, pour mettre en appétit et replacer le participant dans un contexte positif. Cela peut-être un théâtre d’ombres (comme celui proposé dans la mallette des Maternelles du goût), un théâtre d’objets (une scénette avec de vrais légumes, qui parlent), un conte (Rondo, la chasse aux bilimbis…), une chanson ou encore des devinettes créoles.
On peut d’abord proposer des ateliers d’éveil au goût en fonction des familles d’aliments. Ici, je propose des animations et recettes en lien avec les familles d’aliments sous consommées (et facilement disponibles pourtant) :
les 5 sens et les grains -> cuisiner du houmous, un brownie aux haricots rouges… mais on pourrait aussi apprendre à faire germer des graines, ou les semer !
les 5 sens et les féculents locaux (tubercules) -> préparer la rouroute ou transformer le manioc
Mais on peut aussi, comme les Maternelles du goût proposer des ateliers thématiques sur les 5 sens :
le toucher et les légumes (cuits ou crus)
l’ouïe et les aliments (le concert de légumes)
les odeurs et les aromates
la vue et les aliments (sauces colorées)
le goût et les aliments acides et/ou amers
Si on a le temps, il est bon de proposer une séance sur les saveurs et les aliments acides (avec l’ajout de sucre ou de sel pour parler des autres saveurs et de l’effet gustatif des mélanges) puis une séance sur les saveurs et aliments amers.
À ce sujet, je n’ai aucun problème à proposer des aliments très acides (bilimbis, tamarins) ou très amers (endive, margoze). L’idée n’est pas nécessairement que l’aliment brut plaise directement et à tous. L’idée est plutôt de mémoriser dans la bouche ce qui est « acide » et ce qui est « amer ». Et voir qu’on peut le moduler par des ajouts (cacao+sucre) ou des préparations… ou encore avec un fruit miracle (pour les adultes).
Il est possible de prolonger ces découvertes sensorielles et culinaires par un jeu ou un quiz (sur les brèdes, ou via le loto des fruits de La Réunion, etc.) mais un des plus grands enjeux pour moi est de proposer un ancrage, un lien avec la maison. Cela peut être :
Je suis en vacances en Métropole, au milieu de canicules, feux de forêt, augmentation des prix de l’énergie et autres réjouissances qui me semblent allumer l’étincelle d’une conscience (éco)logique.
Néanmoins, j’entends encore, ou même de plus en plus des discours moralisateurs ou culpabilisant le citoyen, notamment s’il n’est pas assez riche pour « mettre à jour » sa voiture (je crois qu’on arrive dans l’obsolescence institutionnelle des véhicules).
Pour autant, moi je crois que le citoyen n’a pas à se sentir coupable. Ses actes sont généralement de bonne foi, il ne laisse pas tourner le moteur de sa vieille Clio toute la nuit, encore moins à 2€ le litre de carburant. Pour moi, je problème c’est le SYSTÈME. Et comme c’est ma passion et mon domaine, je voudrais vous citer les aberrations du système alimentaire que j’ai vues récemment. Parce que manger local, c’est pas le plus évident.
10 aberrations du système alimentaire français, ou plutôt mondialisé
Actuellement, je suis en Bourgogne, où j’aide mon ami Lénaïc à construire une mini-maison (ou tiny house). Vous pouvez suivre ses pérégrinations sur la vidéo suivante et sur son blog très documenté, notamment à propos des bricolages en bambou !
Lénaïc étant marié à une Tawaïnaise, il a pu expérimenter pas mal de recettes et astuces liées à la culture chinoise. Il m’a donc initié à la cuisine des pousses de bambou, que nous sommes allés ramasser dans le jardin d’agrément de ses parents !
Enfin ! Deux ans après le rapport de l’ANSES, Santé Publique France lance aujourd’hui sa campagne autour des Recommandations Nutritionnelles pour la Petite Enfance.