Comme promis, je vous cause un peu plus de permaculture ici, deux mois après ma formation en conception en permaculture (PDC).
Chers métropolitains, je le sais, on vous rebat les oreilles avec la Ferme du Bec Hélouin, de la butte de culture, des fruitiers à 1000m d’altitude en Autriche et de la spirale aromatique.
Bon, tant mieux que la permaculture soit médiatisée, mais moi, j’avais soif d’applications tropicales ! A PermaKiltir Réunion, où je me suis formée, je savais que j’allais trouver des réponses adaptées, puisqu’ils sont également à La Possession (donc en grosse galère d’eau) et parce que les connaissances de Rémy Malet viennent d’Australie et de La Réunion, et pas de Métropole !
Aujourd’hui, je voudrais aborder mon inspiration du moment.
L’agroforesterie tropicale
L’agroforesterie est un système qu’on pourrait dater d’avant l’agriculture. Du moins l’agriculture de plein champ généralisée en Europe. L’agroforesterie tropicale, c’est le biomimétisme de la forêt tropicale, qu’elle soit humide ou semi-sèche. Il s’agit d’observer comment se crée et fonctionne une forêt pour tenter ensuite de rapprocher au minimum sa ferme d’une forêt. Ou plutôt pour laisser pousser une forêt qui soit la plus nourricière possible.
Petit à petit, ayant laissé passer la mode, je lis à propos de permaculture et je m’y suis formée en juillet-août avec Permakiltir Réunion.
Si vous avez 12 jours, courrez-y ! Si vous êtes encore dans le labeur de l’ancien monde, avec de l’argent mais sans temps, je vais essayer de vous en parler dans les mois qui viennent.
Une définition
J’ai trouvé une jolie définition (sur cette vidéo) de la permaculture, enfin !
La permaculture est un aménagement consciencieux du paysage qui imite les modèles trouvés dans la nature pour produire en abondance des fibres, de la nourriture, de l’énergie, afin de combler les besoins locaux.
Je sors de mon minimalisme digital. Parce qu’en période de confinement, on a beaucoup de temps pour penser et réfléchir. Et qu’une vidéo me paraît importante à partager – vous en ferez ce que vous voudrez !
Je sors aussi de ma ligne éditoriale de Goût Nature, pour y revenir après-demain, promis ! Mais comment rester sur la ligne, alors que le monde change, ou que les personnes s’interrogent sur le APRÈS et sur QUE FAIRE ?
Réfléchir sur l’effondrement, c’est se préparer
J’avais hésité plusieurs fois à faire un post sur la collapsosophie, c’est à dire la discipline scientifique et philosophie qui souhaite préparer un monde d’après crise.
Aujourd’hui, on y est. Et on est pris de court. Désolée de ma lâcheté.
Heureusement, des penseurs se sont activés depuis quelques années pour étudier les causes et conséquences d’un effondrement mais surtout imaginer un nouveau paradigme.
Face à l’inaction des politiques et à la toute puissance de l’économie, de la finance et du libre-échange, devons-nous nous avouer vaincus ? Ou nous retrousser les manches ?
Il ne s’agit pas ici de simplement faire la promotion d’un geste éco-citoyen plus ou moins engageant. A mon sens, c’est bien plus que ça : il s’agit surtout de prendre soin de nous, de notre région et de notre planète en mangeant de bonnes choses. Parce que je ne suis pas sûre que le CETA versera dans vos assiettes du bœuf aux hormones et farines, à condition que vous fassiez un tant soit peu attention à vos achats.
Face à cette démocratie morte, j’ai bien l’impression que notre pouvoir réside dans nos achats, et bien sûr nos non-achats. Mais cela ne va pas forcément de soi, malgré tous les labels (AB, Agriculture Raisonnée, Péi, Local…) et notations (Nutriscore, Yucca, etc.). Pour éclairer ce brouhaha écologique qui s’est rajouté au brouhaha nutritionnel, France Nature Environnement a publié un dossier et lance un défi dès le 1er septembre pour améliorer son alimentation (du moins l’impact écologique de celle-ci) en 10 semaines. Vous me suivez dans ces 10 missions ?
Marché de Saint-Denis — Iconothèque de l’Océan Indien
Pas de compétition ni d’Instagram là-dedans, mais je commence à vraiment bien aimer les défis. Après vous avoir parlé de RiendeNeuf, j’ai eu la chance d’accompagner les 40 familles du Défi Zéro Déchet lancé sur le Territoire de la Côte Ouest. J’ai adoré ! Nous avons réellement diminué le poids des poubelles (jusqu’à 30% du poids moyen d’une poubelle), en montrant que cela n’est pas du sacrifice. Les familles ont pu apprendre et échanger pendant plusieurs mois et l’effet a été démultiplié par 5, via le bouche-à-oreilles qui a été fait !
A La Réunion, Cetanou a sorti les résultats de son enquête sur l’alimentation. Ok, c’est rempli de bonnes intentions et de mangeurs responsables, mais cela donne un petit baromètre des changements en cours ou souhaités ! Et pour une semaine responsable, locale et saine, relisez mes conseils pour un défi Alimentation Responsable sur une semaine…
Chers lecteurs, aujourd’hui je vous propose d’être auditeurs !
Voici deux excellents podcasts (gratuits!) en lien avec les thématiques de Goût Nature, avec de vrais conseils et de vrais passionnés dedans ! Continuer la lecture de « Plans et passions »
C’est l’histoire d’un japonais qui s’amuse au début du XXe siècle à copier des aliments en cire. Puis qui les vendra à bon nombre de restaurants japonais, créant ainsi en 1932 une entreprise aujourd’hui encore leader sur le marché !
Pas d’écriture inclusive pour le titre de cet article centré sur les femmes ! Messieurs, vous pouvez continuer la lecture, car je suis sur le point de vous dévoiler un des mystères féminins (ahah!)… Enfin cela peut vous aider à mieux comprendre votre concubine et ne pas la juger lorsqu’elle prévoit une journée avec 18 tâches en 8 heures, mange de la glace du fromage devant le 5e épisode d’une série, pense que la vie c’est d’la merde ou s’exaspère disons… rapidement !
Tout est une histoire de cycle ! Je vous ai déjà parlé du Bullet Journal, une méthode adaptée à mes projets personnels et professionnels, pour planifier, gérer, évaluer, adapter… Un très bon outil créé par un homme… donc adapté à la linéarité d’humeur masculine et au cycle solaire, et non lunaire !
Non, je ne vais pas être « vulgaire » pour certains et vous parler de protections périodiques ou de congé menstruel mais oui, on va devoir parler de cycle, que beaucoup de femmes ont retrouvé suite à l’arrêt de la pilule – qu’on soit claires, il n’y a pas de jugement de valeur derrière cette (longue) phrase.