Sirandanes à croquer – le livre !

Lancement de notre campagne de financement participatif et de prévente de notre livre, I kronm sou la dan – Sirandanes à croquer.

Je vous en ai parlé plus tôt dans l’année, mais aujourd’hui, c’est le grand jour ! Notre livre est en cours de mise en page avant impression. Et nous lançons une campagne de financement participatif et de prévente de notre ouvrage I kronm sou la dan – Sirandanes à croquer.

Vous en avez la primeur, alors rendez-vous sur PocPoc.re pour soutenir notre projet, acheter un livre, commander un atelier… et n’hésitez pas en parler autour de vous ! Nous avons besoin d’atteindre rapidement 20% de financement pour pouvoir diffuser cela sur les réseaux sociaux.

A votre bon cœur ! Je me réjouis de bientôt pouvoir contempler nos ouvrages imprimés (localement, bien entendu !) et vous les livrer !

Ce financement participatif constitue le co-financement d’un appel à projet DAAF dans le cadre du Programme National de l’Alimentation. Il nous permettra d’imprimer largement le livre et de commencer la diffusion dans les écoles, établissements de santé, bibliothèques, etc.

Sapot’n brèd

Faire-part de naissance de l’association Sapot’n brèd.

C’est le nom de notre association, créée il y a une semaine, pour la diffusion de notre super outil pédagogique d’éducation alimentaire, les sirandanes à croquer.

logo association sapot'n brèd
Choix d’une sapote jaune et d’une liane de brède chouchou pour notre logo, réalisé par Nadine !

Pour l’instant, elle regroupe Nadine, Patricia et moi, les porteuses de projet. Nous avons enfin notre association pour faire connaître et transmettre nos outils pédagogiques, nos méthodes et nos retours d’expériences sur la valorisation du patrimoine alimentaire, végétal, culturel, artistique.

Faites nous signe en commentaire ou par mail à sapot.n.bred@désolées mais on ne s’est pas encore dégooglisées si vous souhaitez rejoindre l’association Sapot’n brèd et son cercle de gouvernance.

Et si le logo vous intrigue ou vous donne l’eau à la bouche, découvrez la sapote blanche ou le canistel chez Latitude fruitière !

Restez connectés car on a plein de zafer dans nout bertel !

Un rêve d’ado : les vendanges !

Quoi de mieux pour « Goût Nature » que d’être dans une nature grandiose en train de manger ?! C’était le cas dimanche dernier en mangeant des jamrosats au bord du bassin des Aigrettes dans le Bras des Lianes.

Mais ce samedi, en pré-alerte cyclonique, j’ai eu la chance d’être invitée (en urgence face à la menace cyclonique de Freddy) à monter faire les vendanges à l’Echo, chez Valérie et Michel, au cœur du cirque de Cilaos.

Découverte sensorielle de cépages…

Nous prenons place sur une ligne de la parcelle orientée Nord, touchée par la sécheresse mais avec un raisin blanc très sucré, très mûr, qui « graine à terre » facilement hélas.

C’est le cépage local Couderc, en quasi-monopole au chai de Cilaos.

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Les arbres et le temps

Meilleurs vœux à tous ! Je vous souhaite une belle année 2023 pleine d’émerveillement, de découverte et de culture(s).

Ici à La Possession, nous sommes plutôt chanceux : les pluies ont commencé vers Noël et sont plutôt régulières. Une aubaine pour mes petits arbres en pot qui trépignaient depuis des mois pour gagner la pleine terre ! J’ai donc commencé l’année en plantant un cocotier, un cacaoyer et quelques arbustes fruitiers (cerise du Brésil et groseille de Ceylan).

En chemin vers une forêt comestible

Je le fais dans ma copropriété, sur un petit verger de 540m², sur lequel il y a déjà les espèces fruitières suivantes :

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Inscrivez-vous au festival jeu coopère

Un article un peu hors sujet… Mais pas tant que ça, puisque contrairement aux idées reçues, la loi de jungle serait plutôt la coopération que la compétition !

Participez à la première édition du festival les 3 et 4 décembre, à La Possession !

C’est une chance unique de jouer à Paré Réparé (lire le site ou relire mon article) avec l’un de ses créateurs ! Ou encore d’expérimenter un jury d’assises… Ou de succomber à un zombicide totalement original.

Alors, que vous soyez fan de jeu ou simplement fatigués du Monopoly, venez expérimenter la coopération de façon ludique !

Inscriptions et infos : Festival jeu coopère pour les associations

Culotte menstruelle : le tutoriel en vidéo !

Bon, j’espère ne pas trop vous saouler avec ça, mais c’est quand même une révolution dans ma vie ! On passe de protections achetées à de grandes firmes, tous les mois, générant des déchets et sans doute souvent aussi des perturbateurs endocriniens à une jolie culotte faite avec amour et de la récup !

Plus qu’une alternative zéro déchet, la culotte de règles permet de se relier davantage à ce qui se passe dans notre corps et amène à une gestion par le corps lui même, via le flux libre instinctif.

Aujourd’hui, je suis heureuse de vous partager mon tutoriel (qui bouge beaucoup, désolée, c’est fait sans moyens !) dans lequel je cite même ma Mémé ! Vous y verrez aussi sa machine à coudre <3

Ce tutoriel est publié dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt du Conseil Départemental qui finance Ekopratik pour 20 ateliers couture à ce sujet. Si vous faites partie d’un groupe de couture ou d’une association de quartier et que cela vous intéresse, contactez-moi !

Je teste un carême de sucre…

Sans lien religieux, j’aime assez le principe de limiter la consommation d’une denrée particulière (nourriture, boisson, journal télévisé ou réseau social) pendant un temps…

L’année dernière j’ai fait un carême normal, concernant la viande, mais cette année, je suis tentée de tester ma dépendance au sucre !

J’avais lu (et écrit à propos de) Zéro Sucre il y a quelques années. Mais j’aime de moins en moins les expériences absolues de type tout ou rien. C’est néanmoins inspirant pour les personnes qui souhaitent réduire leur consommation ou leurs déchets.

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Mémoires d’une anosmie

Curieuse de nature et formée à l’éducation sensorielle, je vous partage ma réalité de cobaye ayant perdu temporairement l’odorat, sans doute à cause d’un virus assez célèbre en ce moment…

Ironie du sort, j’avais partagé le lundi mes connaissances et conseils sur l’anosmie en écoutant les souvenirs d’une personne qui a été atteinte l’année dernière. Mon intérêt était-il trop vif ? Voilà que le jeudi matin, je me rends compte que je suis temporairement anosmique !

Rien à l’horizon

Pourquoi j’ai voulu tester mon nez ce matin-là ? Une intuition bizarre sans doute, juste après m’être mouchée ou alors une sensation étrange de… rien, malgré mon nez enfin débouché ? Voilà une situation qui engendre plutôt un amusement chez moi puis une série d’explorations dans la semaine, je vous les relate un peu pèle-mêle…

olfaction ou sens de l'odorat en coupe
L’olfaction ou sens de l’odorat selon la Cité de la gastronomie
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Autonomie menstruelle

Ce blog est aussi un recueil de conseils écolos, pour manger, se laver, se vêtir… Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous partager mon retour d’expérience sur les culottes de règles, et vous inviter à un atelier !

Mode féminine ?

Il faut croire qu’il y a des courants de mode même dans l’hygiène féminine…

J’ai d’abord connu les « pattes-à-cul » comme les appelle ma copine Mathilde, puis j’ai grandi avec la pub des Tampax et des filles qui mettaient leur string par dessus leur cycliste… pourquoi ? sans doute car ça fait superhéros (Superman s’habillant à l’envers) !

Ensuite j’ai suivi la mode de la coupe menstruelle, et maudit les toilettes sans lave-main.

Et puis j’ai omis la mode des serviettes hygiéniques lavables pour passer directement aux culottes menstruelles… J’espère que cette mode ne va pas passer car cela me paraît révolutionnaire !

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10 attentions pour aider quelqu’un atteint de la dengue

A chacun son épidémie, hein ! Je fais le pari que 3/4 des points vaudront pour beaucoup d’autres maux, et qu’ici c’est hélas bien utile actuellement !

J’en ai eu l’idée lorsqu’une amie médecin de métropole m’a demandé si je travaillais en ayant la dengue…

Non, je ne travaille pas… je ne suis pas capable de monter à l’étage seule ni de presser un citron.

J’avais lu sur le Facebook d’une amie récemment accouchée une infographie pour rendre visite à une jeune maman. Ça m’avait beaucoup plu, parce que si on n’a pas été dans ce cas-là (ou il y a très longtemps), on peut avoir l’impression de ne pas savoir comment aider… alors que de toutes petites choses peuvent être de grands soutiens.

  1. l’appeler en lui demandant ce qui lui ferait plaisir (de manger, de boire, d’écouter…).
  2. lui ramener de la nourriture en petites portions et avec très très peu de sel (rapport à la dysgueusie). J’ai pensé « eurêka! des petits pots de bébé ! » mais il y a un risque que la personne ne puisse pas l’ouvrir (oui, vraiment). Il faudrait donc les préouvrir ou trouver un autre contenant ? Des fruits sont aussi très bien, ainsi que des légumes mais sans aucune préparation : je m’étais fatiguée de mâcher une demi-carotte… Si c’est à réchauffer pour plus tard, disposez un tabouret dans la cuisine, c’est salvateur.
  3. quand vous arrivez, proposez-lui de laver ses draps et ses pyjamas (les plus amples et les plus doux, rapport au prurit), en cycle court (voir point suivant) et sans parfum (rapport à l’hypersomnie).
  4. pendant ce temps… car, non, ne rêvez pas, la personne ne pourra pas toujours étendre ce linge dans le délai imparti par l’hygiène, la bienséance et surtout son odorat trop développé.
  5. prenez de ses nouvelles, en écoute empathique (sans conseils, ni « ça va passer », ou « pour moi c’était comme ça »), juste… écoutez.
  6. faites et ranger la vaisselle, car quand on a la dengue, on ne sait que où sont les verres propres, pas les sales (bon, c’est mon témoignage, hein !).
  7. ou alors un peu de ménage : le linge, le courrier ou juste les bouteilles d’eau ou boites de paracétamol.
  8. arrosez les plantes et nourrissez le chat, ou l’inverse si nécessaire.
  9. préparez-lui un litre de tisane (galabert, verveine, cannelle par exemple) ou une eau aromatisée, mais avec très peu d’acide ou de piquant (rapport à la dysgueusie).
  10. massez-lui les pieds (ou ailleurs, comme elle voudra !) avec une huile végétale et quelques gouttes de ravintsara, niaouli et menthe par exemple. Voici un merveilleux documentaire de pourquoi toucher les gens, notamment en souffrance.

Cette liste est partageable sans utilisation commerciale (CC-NC, car c’est fou l’argent qu’on se fait sur la maladie, déjà bien assez, merci !) et si vous avez à cœur de la rendre jolie, merci d’avance !
Pour ceux qui habitent très loin, je pense que les massages à domicile (conseillés pour le Mois d’Or) ou simplement une livraison d’un repas pourraient le faire… mais vous avez compris, j’aime le toucher !! En dernier recours, il y a cela, mais ça coûte tout de même 2000$ !! 😉