Lors de mes ateliers Jardinage au naturel, j’ai toujours des questions sur les ravageurs et comment y faire face. Je peux répondre avec des recettes et astuces. Mais avant, il est bon de rappeler que les plantes font preuve d’entraide.
L’entraide, l’autre loi de la jungle
Si vous pensez encore que la loi de la jungle, c’est la compétition et chacun pour sa gueule/pomme, vous n’avez pas regardé récemment de documentaire sur les forêts ou une interview de Pablo <3 Servigne.
On a notamment démontré que les arbres (à travers le réseau racinaire et mycélien) peuvent aider et nourrir un arbre malade, mais aussi s’avertir de l’arrivée d’un prédateur pour se défendre collectivement.
Bref, il semblerait que le discours compétitif dont on nous a biberonné n’est pas réellement scientifique mais plutôt culturel ou politique…
L’année dernière, je vous avais partagé une idée de cadeau écolo, zéro déchet. Cette année, rebelote, je vous en parle maintenant, pour vous éviter la panique du samedi après-midi de décembre…
C’est plus personnel cette fois, puisque j’y a mis la main à la pâte… À vous de mettre la main à poche 😉 !
Cette idée de jeu collaboratif m’intéresse doublement : j’aime beaucoup les jeux où tous les joueurs coopèrent plutôt que sont en compétition. Vous connaissez peut-être : Pandémie, Galérapagos, Hanabi, etc…
Et aussi car je suis secrétaire de l’association Ekopratik, qui organise notamment les Réparalis !
Ce beau projet est l’occasion d’expérimenter la démarche agile, la sociocratie (élection sans candidat, gestion par consentement…) et de tester une fabrication totalement locale. Les cartes Ressources sont imprimées sur des surplus de cartons, la pochette est faite en bâches récupérées, nous allons tenter une découpe laser dans un fablab !
Ce jeu collaboratif s’adresse aux plus de 10 ou 12 ans, notamment aux grands enfants, d’ici ou d’ailleurs. Nous livrons en métropole, ou vendons le jeu en version numérique à-monter-soi-même (mais c’est moins pénible qu’un lit de fakir Ikea, promis !).
Petit à petit, ayant laissé passer la mode, je lis à propos de permaculture et je m’y suis formée en juillet-août avec Permakiltir Réunion.
Si vous avez 12 jours, courrez-y ! Si vous êtes encore dans le labeur de l’ancien monde, avec de l’argent mais sans temps, je vais essayer de vous en parler dans les mois qui viennent.
Une définition
J’ai trouvé une jolie définition (sur cette vidéo) de la permaculture, enfin !
La permaculture est un aménagement consciencieux du paysage qui imite les modèles trouvés dans la nature pour produire en abondance des fibres, de la nourriture, de l’énergie, afin de combler les besoins locaux.
Mauvaise nouvelle ! Le déconfinement est effectif, le gazole à moins d’1€ et tout le monde de retour dans sa voiture… Tous ? Peut-être pas ! Une communauté d’irréductibles cyclistes résiste encore et toujours aux véhicules polluants…
Bonne nouvelle ! L’État dans le cadre du déconfinement promeut (enfin !) les déplacements à vélo (parce que trop de parisiens sont tentés tous les jours de lécher les barres métalliques du métro). Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une aide de 50€ pour faire réparer ou remettre à neuf votre vélo. Tous les renseignements sont ici, sur le site d’AlvéoleContinuer la lecture de « Reprendre en pédalant… »
Face à l’inaction des politiques et à la toute puissance de l’économie, de la finance et du libre-échange, devons-nous nous avouer vaincus ? Ou nous retrousser les manches ?
Il ne s’agit pas ici de simplement faire la promotion d’un geste éco-citoyen plus ou moins engageant. A mon sens, c’est bien plus que ça : il s’agit surtout de prendre soin de nous, de notre région et de notre planète en mangeant de bonnes choses. Parce que je ne suis pas sûre que le CETA versera dans vos assiettes du bœuf aux hormones et farines, à condition que vous fassiez un tant soit peu attention à vos achats.
Face à cette démocratie morte, j’ai bien l’impression que notre pouvoir réside dans nos achats, et bien sûr nos non-achats. Mais cela ne va pas forcément de soi, malgré tous les labels (AB, Agriculture Raisonnée, Péi, Local…) et notations (Nutriscore, Yucca, etc.). Pour éclairer ce brouhaha écologique qui s’est rajouté au brouhaha nutritionnel, France Nature Environnement a publié un dossier et lance un défi dès le 1er septembre pour améliorer son alimentation (du moins l’impact écologique de celle-ci) en 10 semaines. Vous me suivez dans ces 10 missions ?
Marché de Saint-Denis — Iconothèque de l’Océan Indien
Pas de compétition ni d’Instagram là-dedans, mais je commence à vraiment bien aimer les défis. Après vous avoir parlé de RiendeNeuf, j’ai eu la chance d’accompagner les 40 familles du Défi Zéro Déchet lancé sur le Territoire de la Côte Ouest. J’ai adoré ! Nous avons réellement diminué le poids des poubelles (jusqu’à 30% du poids moyen d’une poubelle), en montrant que cela n’est pas du sacrifice. Les familles ont pu apprendre et échanger pendant plusieurs mois et l’effet a été démultiplié par 5, via le bouche-à-oreilles qui a été fait !
A La Réunion, Cetanou a sorti les résultats de son enquête sur l’alimentation. Ok, c’est rempli de bonnes intentions et de mangeurs responsables, mais cela donne un petit baromètre des changements en cours ou souhaités ! Et pour une semaine responsable, locale et saine, relisez mes conseils pour un défi Alimentation Responsable sur une semaine…
Oui, oui, prendre des douches plus courtes, faire du covoiturage, installer un chauffe-eau solaire, trouver une AMAP… tout ça c’est bien, ça protège la planète limite mon empreinte, mais bon, j’ai pas le temps, c’est compliqué ! Enfin je vais m’y mettre, c’est sûr !
Alors on attend quoi ? La fonte des glaces 😉 LOL !
Je sais qu’il y a plein d’injonctions culpablisatrices, notamment en cette semaine européenne de réduction des déchets…
Mais je voudrais vous demander un tout petit quelque chose… Une minute de votre temps s’il vous plaît ! Mais avec un réel impact sur notre production de déchets… et qui vous libérera du monde consumériste (oui, rien que ça !).
Dans la chronique précédente, je vous présentais quelques éléments sur les aliments ultratransformés et leur impact sanitaire. Pour rappel, ils correspondent à la dernière catégorie de la classification Nova, que je résume ici :
Aliments frais ou peu transformés : fruits, légumes, légumineuses, pâtes, farine, noix… Ce sont des aliments frais, séchés, congelés ou fermentés sans l’ajout de gras, de sucre ni de sel.
Ingrédients culinaires transformés : sucre, beurre, sel, huile… Ce sont des aliments qui rentrent dans la compositions des plats cuisinés à la maison.
Aliments transformés : viandes séchées et salées, pains, fromages, conserves… On les utilise dans la préparation culinaire de plats traditionnels et on les mange à table, en famille.
Produits ultra-transformés : Kinder, Oreo, Kellogs, Vache qui rit, Monster Munch, Coca-Cola, Haribo, Magnum, CapriSonne… Ce sont avant tout des produits, très markétés. Leur liste d’ingrédients est très longue et en comporte certains sans usage alimentaire.
La semaine dernière, j’évoquais la mondialisation des aliments ultra-transformés, mais en proportions variables entre chaque pays. Voici un diagramme pour l’Europe, qui nous montre que la France s’en sort – pour le moment – pas trop mal. Nous partageons ce privilège avec les autres pays de culture méditerranéenne.
Le 16 octobre est la journée de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Bouillabaisse, pain perdu, omelette, il y a plein de façons de moins gaspiller nos aliments… Et l’éducation alimentaire est primordiale pour cela !
Une vision de sociologue pour étayer
Je partage la proposition sociologique par rapport au gaspillage alimentaire d’Eric BIRLOUEZ. Il est ingénieur agronome (AgroParisTech), Expert en Histoire et Sociologie de l’alimentation, Consultant, Enseignant-formateur, Auteur et Conférencier.
Aujourd’hui 15 septembre, c’est le World Clean Up day ! Une journée pour nettoyer collectivement un espace naturel près de chez vous. Et constater avec horreur la quantité de déchets dans les milieux naturels ainsi que leur résistance à la dégradation, notamment pour le plastique…
Suite à mon article contre la fast fashion, je me devais de réparer mes tongs / savates / tatanes… Ce sont hélas des savates de marque (Hawaïanas) qui me plaisent car leur semelle est légèrement surélevée à l’arrière et très moelleuse, et mon dos aime.
—- Depuis, j’ai découvert la marque HippoBloo, vendue à La Réunion notamment au marché de Saint-Paul.
Ce sont des savates en latex végétal équitable, de qualité, mais bien moins chères que les Hawaïanas ! —-
Hélas, les deux tiges avant ont cassé l’une après l’autre, m’occasionnant un retour « pat a ter »… J’ai testé la réparation en fil de fer, mais vous conseille une meilleure version, à vis, en partageant l’article du blog Bachiboozook…
Utilisez des vis fines, pour ne pas griffer vos orteils, et si vous n’avez plus la rondelle d’origine, utilisez un joint plein de robinet, en bricolage (15×5).
Il semblerait que les tiges cassent car les savates sont un poil trop grandes, donc profitez-en pour réduire un peu la hauteur de la sangle !
Les tongs chaussent nos pieds été comme hiver aujourd’hui, à l’intérieur, à l’extérieur mais ne sont pas durables pour la plupart d’entre elles. Problème, la lanière qui se coince entre les doigts de pieds cèdent. 1 tong foutue, la paire jetée comme des millions d’autres. Ne les jetez plus, réparez-les! Cas typique, mais réparation facile! […]